ASYMÉTRIE



Expérience en Design de l’environnement à l’UQAM situé à Montréal

Nous souhaitions centrer notre concept sur le partage. Notre vision est de rassembler les individus entre eux et de créer un esprit communautaire centré sur une gestion collective. Nous nous sommes intéressés aux différents modes de vie des futurs habitants pour concevoir nos maisons.

Notre concept a vu le jour durant nos recherches sur le travail de Charlotte Perriand. Son projet était de désigner un duplex dans la cité radieuse à Marseille : « Elle voulait y répondre en construisant le monde pour tous, un mobilier accessible aux classes moyennes frappées par la crise. » Nous sommes conscients que ce concept est loin des conceptions de logements de crise. Nous avons eu comme volonté de garder un espace vert impactant et de créer des maisons individuelles pour chaque habitant.

Pour visualiser plus facilement notre concept, prenons comme référence l’image d’un corps de poisson. Nous avons la tête, qui est le bâtnt d’entrée, le squelette, qui sont les maisons individuelles, et la queue, qui est le bâtiment de fin.
 



Que voulons-nous partager ?


 









Le bâtiment d’entrée et de fin enlacent les maisons. Ils vont favoriser l’esprit communautaire dans leur aménagement et leur circulation. Le bâtiment d’entrée regroupe les boîtes aux lettres, la gestion des déchets, l’espace de travail et la cuisine. Il est revêtu d’un mur en rideau en verre givré, inspiré de la maison en verre de Pierre Chareau, et construit en béton. Nous avons repris la forme du mur-rideau pour garder le même langage avec le bâtiment. Le bâtiment de fin a comme aménagement la laverie et une annexe dédiée aux rangements pour l’ameublement du jardin sur le toit. Ces deux bâtiments donnent accès aux toits-terrasses qui ont les lieux communs des habitants. C’est un lieu de rencontre, de vie, de verdure où les futurs habitants pourront même avoir un potager en commun.


















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Les maisons sont individuelles, leurs jardins sont semi-privés.
Un long couloir relie toutes les maisons entre elles afin d’augmenter cette sensation de communauté.

Un module représente nos habitats.

Nous pouvons construire 8 maisons individuelles de 120 m² pour y loger 4 personnes. La partie pilotis de la maison forme le long couloir commun entre les maisons. Au rez-de-chaussée se trouve une pièce « libre ». Les futurs habitants pourront y aménager leurs bureaux ou autres formes d’activités. Une annexe de rangement se trouve à l’intérieur de cette pièce. Pour entrer dans la maison, un escalier est mis sur le côté gauche pour arriver directement au 1ᵉʳ étage. L’espace privé s’y trouve. Elle se compose d’un sas d’entrée, de deux chambres, d’un rangement, d’un toilette et d’une salle de bain.

Un escalier nous amène directement au deuxième étage, qui est le lieu de vie de la maison. Elle se compose d’une cuisine ouverte sur le salon et d’un balcon. Le dispositif pour aller au balcon est une porte de garage. On peut y accéder via une porte.












En plein été, les futurs habitants pourront ouvrir la porte du garage pour se sentir « dehors » à l’intérieur. Le terrain fait 65 mètres de longueur par 21 mètres de largeur, donc 32 personnes pourront y être logées sans sacrifier l’intimité de chacun. Pour le choix de sa forme rectangulaire, nous nous sommes inspirés de la tinyhouse Love House construite au Japon par Takeshi Hosaka. Nous souhaitions réaliser une architecture moderniste et brutalisée par le choix du matériau dominant qui est le béton à haute performance. Les cloisons intérieures sont réalisées par l’entreprise Ecoplast Solution, basée en Ontario. Leurs murs sont réalisés en préfabriqués fabriqués à partir de bouteilles de plastique recyclées.





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2024 -2025

Expérience en Design de l’environnement à L’UQAM à Montréal
& Master 1 Design objet aux Arts Décoratifs de Paris